lundi 22 octobre 2012

Choisir entre les deux chemins de la peur ou celui du plaisir (1ère partie)

Introduction


Le cerveau humain est doté de nombreuses structures cérébrales interconnectées qui constituent un système de détections des dangers pour favoriser la survie de notre organisme. Psychologiquement, ce système génère le sentiment que l’on appelle peur et met en action les comportements salutaires qui lui sont associés : fuite, lutte et inhibition.
Pendant longtemps les thérapies naturelles ont affirmé pouvoir changer des états d’angoisses chroniques, des états de stress post-traumatique et autres états dus à des chocs émotionnels.
Aujourd’hui la science démontre qu’elles avaient raison en prouvant scientifiquement que l’être humain intervient sur sa plasticité synaptique en changeant sa façon de penser. Pour être plus simple, l’être humain change les propriétés de son cerveau en changeant ses émotions et ses pensées. C’est-à-dire qu’il devient réaliste d’affirmer que la plupart des symptômes liés à la peur ou l’angoisse peuvent être traités à condition d’appliquer une méthodologie appropriée.



Les forces en présences


Face à une situation subite et dangereuse, le cerveau peut fonctionner selon deux schémas bien distincts :
1.      Première solution : le thalamus[1] communique directement avec l’amygdale cérébrale[2] en l’espace de quelques millisecondes. Ce processus s’effectue sans aucun contrôle conscient de l’être humain. Avant qu’il n’y ait la moindre réflexion ou sensation, les hormones de stress sont libérées dans le sang. On peut considérer cette première solution comme une route rapide mais imprécise. Cependant cette solution permet à l’être humain « de se mettre à l’abri » sans même réfléchir Le néocortex corrige par la suite en apaisant les réponses qui s'avèrent inappropriées.
2.      Deuxième solution : Le néocortex[3] mis en alerte par des stimuli extérieurs issus d’un événement brutal, d’un choc, active l’amygdale après un traitement complet de l’information, ce qui prend beaucoup plus de temps. Cela explique pourquoi une série de chocs répétitifs peut engendrer un syndrome de stress post-traumatique. On peut considérer cette deuxième solution comme une route lente mais précise.

Les zones du cortex préfrontal qui prennent des décisions, organisent notre travail, nous aident à penser, N'ONT AUCUN LIEN DIRECT AVEC L'AMYGDALE.
Cela signifie que la pensée ne peut contrôler l’émotion. Par contre l’amygdale possède beaucoup de connexions avec le néocortex ce qui lui permet d’influencer notre pensée en la saturant ce qui est susceptible de totalement changer cette dernière.



Les composantes cérébrales


L’amygdale


L’amygdale est en charge du stockage de nos souvenirs émotionnels inconscients alors que l’hippocampe élabore les circonstances (mémoire cognitive).
La fonction essentielle de l'amygdale est de décoder les stimuli qui pourraient être menaçants pour l'organisme.
Elle fait partie du système limbique et est impliquée dans la reconnaissance et l’évaluation de la valence émotionnelle des stimuli sensoriels, dans l’apprentissage associatif et dans les réponses comportementales et végétatives associées en particulier dans la peur et l'anxiété.
L'amygdale donne la dimension émotionnelle des expériences sensorielles pertinentes pour l'organisme.
Elle fonctionne à l’image d’un système d’alerte tout en détectant le plaisir.
Elle est responsable de la mémoire implicite.
C’est l’amygdale qui contrôle le comportement et les changements physiologiques associés à la peur.



L’hypothalamus


L’hypothalamus est en charge de l’homéostasie c’est-à-dire l’équilibre interne du corps. Il régule la sécrétion de toutes les hormones du corps et dirige le fonctionnement de la plupart des organes internes grâce au système nerveux dit autonome car il échappe à la volonté gérée par le cortex frontal. Il assure toutes les fonctions de survie : la faim, la soif, la reproduction, l’allaitement et l’agressivité. L’hypothalamus est activé par le thalamus, relais obligé de tous les systèmes des sens avant leur aboutissement au cortex où s’élaborent les perceptions.



Le thalamus


Le thalamus (du grec θάλαμος, chambre à coucher) est une structure anatomique paire de substance grise cérébrale diencéphalique. Les deux thalamus sont situés de part et d'autre du IIIème ventricule dont ils constituent les parois latérales.
Essentiellement, il constitue le relais des voies de la sensibilité consciente, et particulièrement des voies optiques. C'est également le centre de réflexes émotionnels, c'est-à-dire pouvant se manifester sans que le cortex cérébral (système nerveux de la volonté) intervienne.
Il reçoit les informations sensitives et sensorielles provenant des autres centres nerveux et les analyse avant de les transmettre au cortex cérébral.



L’hippocampe


Trois fonctions principales de l'hippocampe se sont dégagées à travers la littérature de ces dernières décennies :
3.      la mémoire consciente
4.      la navigation spatiale
5.      l'inhibition du comportement
L'hippocampe est une structure du cerveau des mammifères. Il appartient notamment au système limbique et joue un rôle central dans la mémoire et la navigation spatiale.
L’hippocampe est spécialisé dans l’analyse non pas d’un seul stimulus mais d’un ensemble de stimuli ou si vous préférez un contexte environnemental.
On lui attribue également la particularité de ne pas fonctionner de façon automatisée, c'est-à-dire que l'on ne peut prévoir comment il va réagir à un stimulus donné.
Il est responsable la mémoire explicite (consciente).
L'hippocampe est aussi particulièrement sensible à l'encodage du contexte associé à une expérience aversive. C'est lui qui fait en sorte que non seulement un stimulus peut devenir une source de peur conditionnée, englobant tout le contexte de l’événement et non les stimuli (dont est responsable l’amygdale) : dans le cas d’une attaque par exemple, le souvenir du lieu d’agression est en lien avec l’hippocampe alors que les stimuli spécifiques le sont avec l’amygdale.

L’hippocampe est responsable de la mémoire déclarative, qui est la partie consciente de la mémoire.



Le néocortex


Le néocortex est une zone du cerveau des mammifères qui correspond à la couche externe des hémisphères cérébraux. Il fait partie du cortex cérébral.
Il est impliqué dans les fonctions cognitives dites supérieures comme les perceptions sensorielles, les commandes motrices volontaires, le raisonnement spatial, la conscience ou encore le langage.
Le néocortex est impliqué dans la perception (par les sens) et dans la réaction (par l'appareil locomoteur).
Il est également le siège supposé de l'abstraction. Il est également impliqué dans le processus de mémoire.
Il est responsable de la planification volontaire d'une réponse émotionnelle adaptée à la situation (en opposition à une réponse rapide et automatique de l’amygdale). Les connexions du cortex préfrontal à l'amygdale permettent aussi d'exercer un certain contrôle conscient sur notre anxiété. Toutefois, cette faculté peut en même temps créer de l'anxiété en imaginant l'échec d'un scénario donné ou même la présence de dangers inexistants (voir à ce sujet « la culture de la peur » ci-dessous).
Il est le lieu de convergence des informations sensorielles, de la mémoire explicite et des aires cérébrales responsables du mouvement.
Il est intéressant de noter que des lésions du cortex orbito-frontal entraînent une série de modifications comportementales parmi lesquelles on relève l’apparition de traits caractéristiques de la personnalité antisociale : impulsivité, irresponsabilité, absence de conscience sociale, manque d’empathie, investissement excessif dans la recherche des plaisirs. Des expressions émotionnelles déconnectées du contexte social, des émotions perturbées telles que euphorie, irritabilité, exubérance, sensibilité excessive, sont également observées.
Le cortex sensoriel qui peut, par son pouvoir de discrimination, corriger en apaisant les réponses qui s’avèrent inappropriées (qui sont exagérées). Le cortex sensoriel transmet  aussi des informations à l’hippocampe, et ce dernier peut, grâce à ses connexions au cortex préfrontal, fournir à la mémoire de travail des informations sur des relations en rapport avec le stimulus perçu dans le contexte environnemental en cours, et sur les relations passées stockées en mémoire explicite. Ainsi, par ses relations avec l’amygdale, il peut réguler les réactions de peur.



Nucléus accumbens


Le noyau accumbens, aussi connu sous le terme latin nucleus accumbens septi (qui signifie noyau appuyé contre le septum), est un ensemble de neurones situés à l'intérieur de la zone corticale prosencéphale. Il joue un rôle important dans le système de récompense, le rire, le plaisir, l’accoutumance, la dépendance, la peur et l'effet placebo.

L’accumbens est intimement lié au système de récompense.



Quelques hormones et neurotransmetteurs importants


Neurotransmetteurs

Le glutamate et le GABA (pour Gamma-Amino-Butirique-Acide) sont les deux principaux
neurotransmetteurs assurant le fonctionnement synaptique
L'acide γ-aminobutyrique ou en abrégé GABA, est le principal neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux central chez les mammifères.
Les effets inhibiteurs du GABA servent à contrebalancer les effets excitateurs du glutamate.
Pour résumer au maximum on peut dire que la production d’un potentiel action (qui se manifeste au travers du geste ou de la parole en réponse au stimulus) est dépendante de la relation entre le glutamate excitateur et le GABA inhibiteur. Le glutamate déclenche un potentiel action en franchissant la « barrière » formée par le GABA.



Sérotonine :


La sérotonine est présente dans le cerveau et dans le système digestif.
Elle est impliquée dans la régulation de fonctions telles que la thermorégulation, les comportements alimentaires et sexuels, le cycle veille-sommeil, la douleur, l'anxiété ou le contrôle moteur.



Dopamine


La dopamine avec la noradrénaline et la sérotonine, jouent un rôle modulateur final essentiel des sorties motrices et psychiques.
Le rôle de la dopamine a été clairement mis en évidence dans l’action hédonique des drogues. Toutes les substances inductrices de plaisirs artificiels, la nicotine, l’alcool, les dérivés de l’opium (l’héroïne, la morphine), le cannabis, la cocaïne, l’amphétamine et son dérivé, l’ecstasy, agissent sur le circuit mésocorticolimbique et déclenchent au niveau de l’accumbens, la libération de dopamine, la molécule naturelle du plaisir.
Dans le système nerveux central, la dopamine joue un rôle complexe et intervient dans diverses fonctions importantes, telles que le comportement, la cognition, les fonctions motrices, la motivation, les récompenses, le sommeil ou la mémorisation.



Adrénaline


L’adrénaline est sécrétée en réponse à un état de stress ou en vue d'une activité physique, entraînant une accélération du rythme cardiaque, une augmentation de la vitesse des contractions du cœur, une hausse de la pression artérielle, une dilatation des bronches ainsi que des pupilles. Elle répond à un besoin d'énergie, par exemple pour faire face au danger.



Noradrénaline


La noradrénaline ou norépinephrine est un composé organique qui joue le rôle d'hormone adrénergique et de neurotransmetteur. C'est une catécholamine comme la dopamine ou l'adrénaline.
Elle est principalement libérée au niveau du tronc cérébral et par les fibres nerveuses du système nerveux orthosympathique (ou sympathique) et agit comme neurotransmetteur au niveau des organes effecteurs. Elle joue un rôle dans l'attention, les émotions, le sommeil, le rêve et l'apprentissage.
Elle est aussi libérée par les médullosurrénales et agit comme hormone.

Le cortisol


Le cortisol est une hormone stéroïdienne. Il augmente le niveau de sucre sanguin et autres combustibles métaboliques tels les acides gras. Le cortisol aide aussi l’adrénaline à augmenter la pression sanguine et, à court terme, nous fait nous sentir bien ponctuellement (par exemple en cas d’examen où soudain, en plein stress, grâce au cortisol vous parvenez à « aller à l’essentiel). De plus, le cortisol interrompt la croissance, la digestion, l’inflammation et même la cicatrisation- clairement des processus qui peuvent être effectués plus tard. Il inhibe également la libido. La dernière étape du circuit est la rétroaction du cortisol au cerveau. La plus grande densité de récepteur au cortisol est dans l’hippocampe, une structure clé pour l’apprentissage et la mémoire, mais le cortisol agit aussi sur l’amygdale, qui traite la peur et l’anxiété. L’effet net est d’activer l’amygdale - pour permettre l’apprentissage d’informations reliées à la peur; et de désactiver l’hippocampe - pour assurer que les ressources ne soient pas gaspillées sur des aspects de l’apprentissage plus complexes mais non nécessaires. Le cortisol est le jus de la concentration.
On peut donc conclure que les effets à long terme du cortisol produit en excès créé une inhibition de l’hippocampe au profit de l’amygdale. Ce qui correspond à une prédominance des réactions instinctives au détriment des actions tempérés par la réflexion.



Ocytocine


L'ocytocine ou oxytocine est une hormone peptidique synthétisée par l'hypothalamus et sécrétée par l'hypophyse postérieure (neurohypophyse).
Son nom signifie Accouchement rapide (« ocy » du grec ὠκύς, ôkus : rapide et de « tocine » τόκος : accouchement).
Elle est effectivement impliquée lors de l'accouchement, mais elle semble aussi par ailleurs favoriser, chez l'homme et la femme, les interactions sociales amoureuses ou impliquant la coopération, l'altruisme, l'empathie, l'attachement voire le sens du sacrifice pour autrui, même pour un tiers ne faisant pas partie du groupe auquel on appartient.
Dans certaines situations, l'ocytocine pourrait aussi induire des comportements radicaux, voire violents pour la défense du groupe, par exemple face à un tiers refusant de coopérer. Elle deviendrait alors une source d'agressivité défensive (et non offensive).
Selon la Neurobiologiste au Département de psychiatrie du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) à Lausanne, Ron Stoop, l’ocytocine a la capacité d’enlever les blocages dus à la peur, tout en permettant au corps de répondre à cette émotion par des réactions physiologiques, comme les variations du rythme cardiaque. L’ocytocine exercerait donc un effet modulateur qui, en quelque sorte, permettrait à l’individu de se déterminer sur l’action à accomplir tout en lui permettant de continuer à ressentir la peur.




Petit exemple


Voici un petit exemple qui vous permettra de mieux comprendre ce qui précède.
Admettons que vous avez peur des serpents. Vous êtes en forêt avec un ami et marchez sur une branche tordue, qui sous votre poids, se dresse en l’air. Vous faites un bond en arrière.
Le stimulus visuel a mis en action les réactions physiologiques de peur qui sont très utiles pour agir sans délai face au danger. Ce stimulus visuel va aussi, après son relais au thalamus, parvenir au cortex. Celui-ci, grâce à sa faculté d’analyse, va se rendre compte quelques fractions de seconde plus tard que ce que vous aviez pris pour un serpent n'était au fond qu'une branche. Votre cœur va alors cesser de s'emballer et vous allez en être quitte pour une petite frousse…et avoir été ridicule.
Si le cortex avait toutefois confirmé la présence d'un serpent, vous auriez surement pris la poudre d’escampette avec toute la vigueur que les modifications physiologiques enclenchées par l'amygdale permettent.
La voie rapide du thalamus à l'amygdale ne prend donc pas de risque et nous alerte de tout ce qui semble représenter un danger. Le cortex corrige par la suite en apaisant les réponses qui s'avèrent inappropriées.
C’est pourquoi d’un point de vue évolutif, ces deux voies complémentaires ont pu se mettre en place. Les conséquences de prendre une branche pour un serpent sont moindres, du point de vue de la survie, que de prendre un serpent pour un simple branche.
Mais le cortex n'est pas le seul à venir ajouter son grain de sel en précisant la nature de l'objet. L'hippocampe peut aussi intervenir en nous renseignant sur le contexte.



Comprendre


Pour parler de ce sujet, il est important de préciser clairement les différences entre les symptômes :
·         La peur est une émotion fréquente, naturelle et garante de l’intégrité de la personne. Une peur qui se dérègle et s'emballe peut être à l'origine de plusieurs troubles anxieux.
·         L’anxiété généralisée est une peur chronique sans déclencheur[4] particulier.
·         Les phobies sont des peurs spécifiques (araignées, foules, espaces clos, etc.) poussées à l'extrême.
·         Les troubles obsessionnels compulsifs (ou TOC) comportent souvent une peur excessive de quelque chose, comme des microbes, qui pousse la personne à des rituels répétitifs pour s'assurer qu'elle ne rentrera pas en contact avec ce qu'elle craint.
·         Les crises de panique impliquent le déclenchement soudain de symptômes physiques de détresse souvent associés à la peur d'une mort imminente.
·         Pour terminer, le stress post-traumatique survient souvent lorsqu'une situation ou un stimulus rappelle à une personne un événement traumatisant vécu longtemps auparavant mais qu’elle revit à nouveau.
Voyons en restant très simple quelques notions importantes :
·         Il y a une différence importante entre les peurs conscientes et inconscientes qui sont traitées respectives par le circuit long et le circuit court.
·         L'angoisse marque biologiquement nos peurs et beaucoup de phobies nous sont transmises par nos parents ou le tissu social.
·         L’apprentissage d’un nouveau comportement renforce la communication neuronale (plasticité synaptique). Si cet apprentissage est répété, les gènes sécrètent des nouvelles protéines qui créent de nouvelles connexions synaptiques.
·         La mémoire à long terme induit des modifications anatomiques dans le cerveau.
On peut résumer l’être humain à un tout psychosomatique qui vit dans un environnement qui agit sur lui et sur lequel il agit.
L’action de l’être humain lui permet de satisfaire à la recherche de l'équilibre biologique, du bien-être, du plaisir. Son action n'a qu'un seul but : maintenir la structure de l'organisme qui agit et travaille que pour maintenir sa propre structure.
Sur le plan biologique, il existe quatre types de comportements fondamentaux :
deux sont innés :
1.      comportements de consommation : boire, manger, copuler; ils répondent à un stimulus interne.
2.      comportements de lutte ou de fuite : ils répondent à un stimulus externe.
deux sont acquis :
3.      l'un est celui de l'action récompensée ou permettant d'éviter la punition et capable de renforcement[5].
4.      l'autre est un comportement d'inhibition résultant de l'action punie et non récompensée.
C'est ainsi qu'un souvenir traumatique modifie le cerveau dans son anatomie tout comme les psychothérapies spécifiques post-traumatique, ce qui est maintenant visible grâce à l'imagerie cérébrale.
Cette imagerie a révolutionné la psychiatrie et les neurosciences avec ce constat (qui vient valider les méthodes de correction de notre Adn dont il est question dans nos formations) :

LES MOTS, LA PAROLE peuvent modifier le fonctionnement de notre cerveau.



                                                                                     Jean-Christian Balmat

Depuis 1991, nous vous proposons :







[1] Le thalamus (du grec θάλαμος, chambre à coucher) est une structure anatomique paire de substance grise cérébrale diencéphalique. Les deux thalamus sont situés de part et d'autre du IIIème ventricule dont ils constituent les parois latérales. Situé en position intermédiaire entre cortex et tronc cérébral, le thalamus a principalement une fonction de relais et d'intégration des afférences sensitives et sensorielles et des efférences motrices, ainsi que de régulation de la conscience, de la vigilance et du sommeil. Note extraite de Wikipédia
[2] L'amygdale ou complexe amygdalien est un noyau pair situé dans la région antéro-interne du lobe temporal au sein de l'uncus, en avant de l'hippocampe et sous le cortex péri-amygdalien.
Elle fait partie du système limbique et est impliquée dans la reconnaissance et l'évaluation de la valence émotionnelle des stimuli sensoriels, dans l'apprentissage associatif et dans les réponses comportementales et végétatives associées en particulier dans la peur et l'anxiété. L'amygdale fonctionnerait comme un système d'alerte et serait également impliquée dans la détection du plaisir. Note extraite de Wikipédia
[3] Le néocortex ou néopallium est une zone du cerveau des mammifères qui correspond à la couche externe des hémisphères cérébraux. Il fait partie du cortex cérébral (comprenant également l'archicortex (en) et le paléocortex, membres du système limbique). Il est lui-même constitué de six couches distinctes, numérotées de I à VI (VI étant la plus profonde et I la plus externe). Il est impliqué dans les fonctions cognitives dites supérieures comme les perceptions sensorielles, les commandes motrices volontaires, le raisonnement spatial, la conscience ou encore le langage.
Le néocortex est impliqué dans la perception (par les sens) et dans la réaction (par l'appareil locomoteur).
Il est également le siège supposé de l'abstraction (on y distingue par exemple des zones impliquées dans la représentation spatiale et dans le langage). Il est également impliqué dans le processus de mémoire.
On lui attribue également la particularité de ne pas fonctionner de façon automatisée, c'est-à-dire que l'on ne peut prévoir comment il va réagir à un stimulus donné. Note extraite de Wikipédia
[4] Un déclencheur est la personne, l’animal ou l’objet qui génère la peur.
[5] Le renforcement positif consiste à donner au sujet un stimulus agréable, c'est un évènement qui augmente la fréquence d'apparition d'un comportement grâce à un stimulus agréable. Le renforcement négatif consiste à supprimer un stimulus désagréable ou douloureux, c'est un évènement qui augmente la fréquence d'apparition d'un comportement grâce à un retrait ou à l'arrêt d'un stimulus désagréable

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